Le Burkina Faso est un pays d’Afrique de l’Ouest enclavé dans la " bande soudano-sahélienne " et dans la boucle du Niger, mais ne bénéficie d’aucun débouché ni sur la mer, ni sur le fleuve. Il est classé par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) parmi les trois pays les plus pauvres de la planète.

 Pour une superficie de 275 000 km² (exactement la moitié de la France), le Burkina Faso compte environ 11 millions d’habitants (3 millions de burkinabés vivent à l’étranger, notamment en Côte-d’Ivoire et au Ghana) répartis en 60 ethnies. 50% de la population a moins de 15 ans, la mortalité infantile s’élève à 15‰ et l’espérance de vie à 47 ans. On y parle une quarantaine de langues mais la seule langue officielle est le français. La population est rurale à 90% et on ne compte que deux grandes villes : Ouagadougou, la capitale politique, et Bobo-Dioulasso, la capitale économique située sur l’axe d’échange avec la Côte-d’Ivoire. L’essentiel de l’activité du pays est donc l’agriculture (mil, maïs, riz, arachides) et l’élevage.

  Comme les autres colonies de l’Afrique Occidentale Française, la Haute-Volta accède à l’indépendance en 1960 et ce n’est qu’en 1984 qu’elle prend le nom de Burkina Faso signifiant " pays des hommes intègres ". Le régime politique est pourtant faussement démocratique ; le Président-dictateur Blaise Compaoré est un ancien militaire porté au pouvoir par un coup d’Etat meurtrier qui renversa le régime révolutionnaire de Thomas Sankara en 1987. Depuis, il a remporté des victoires électorales grace à une main-mise sur les principaux medias et un taux d’analphabétisme maintenu à 85%, et continue de faire assassiner des dissidents. L'affaire la plus emblématique est l'assassinat du journaliste Norbert Zongo

Le Burkina Faso a un régime climatique, une faune et une flore très variés, allant du type tropical-humide au sud au type désertique au nord.